L’arène, c’est le quartier autour de la Place Colonel Fabien à Paris. Benjamin Grossman, jeune producteur « qui monte », s’y fait dérober son portable. S’ensuit la course au voleur présumé, lancé sans le savoir dans un terrible engrenage de violence !
Ce roman extraordinaire d’intelligence et de perspicacité nous précipite dans une société cruelle et victime de ses faux-semblants. On y croise des citoyens de tous bords, précarisés et opportunistes, plus ou moins murés dans leur microcosme et dépendants des réseaux sociaux.
Le tableau de Négar Djavadi est rendu d’autant plus percutant, plus réaliste que la galerie de personnages rencontrés sont décrits avec complexité et nous les rendent presque tous attachants. Un roman qui confirme le formidable talent de l’auteure de « Désorientale », déjà traduit en une dizaine de langues.