Boris Bergmann poursuit trois chemins contrastés d’adolescents, alternant les portraits et les époques.
On y rencontre successivement Lorenzo, peintre prodige de la Renaissance, Baptiste, entraîné dans le Mouvement de Mai 68 et enfin Tahar, jeune Marocain victime d’un drame familial et contraint à l’exil.
J’ai été saisie par la puissance d’évocation de l’auteur dans sa description des lieux, des temps troublés ou de l’initiation douloureuse à l’âge adulte. Un texte fort et d’une grande sensualité.
Le talent et la passion se conjuguent à chaque page et j’ai pu revivre le temps de ma lecture cet élan vers la Beauté, le désir de changement ou celui de la survie au prix fort pour Tahar, le réfugié. A lire et à partager !