En pleine guerre civile au Vénézuela, Adélaida, jeune traductrice célibataire, vient d’enterrer sa mère avec qui elle partageait un modeste logement.. Chassée de son appartement par des révolutionnaires, elle trouve refuge dans l’appartement d’une voisine retrouvée morte à l’intérieur.
Adélaida va apprivoiser l’idée de se débarrasser du corps pour prendre l’identité de cette espagnole émigrée . Ce subterfuge, s’il réussit, lui permettra de fuir son pays et sauver sa peau.
Un roman très beau, mais aussi très cruel qui nous interroge sur les limites de la barbarie.
« La fille de l’espagnole », Karina Sainz Borgo , Gallimard