La trajectoire de Jean-Luc Van Damme est un parcours sur chaussée déformée, un exercice de montagnes russes. Il a été un enfant heureux dans le Bruxelles des années 60. S’il a gravi les sommets, il a connu les précipices. Ils sont liés dans un même élan.
Tour à tour cancre, barman, DJ, accompagnateur de trains de nuit, animateur de radio, photographe, producteur de clips, publicitaire, directeur de sociétés, réalisateur, producteur de films — son histoire a quelque chose d’un grand vestiaire mouvementé.
Il a croisé le Roi Baudouin dans un hélicoptère, a rencontré VDB et côtoyé Patrick Haemers. Mais aussi Peter Gabriel, Samuel L. Jackson, Richard Gere et Sharon Stone. Une belle amitié l’a uni à Daniel Balavoine. Il a travaillé avec Jean-Jacques Goldman, Alain Bashung, William Sheller et Johnny Hallyday.
Mark Knopfler est venu prendre une douche à la maison. Il a produit un grand film international primé à Berlin, Goodbye Bafana, avec  Diane Kruger, Joseph Fiennes et Denis Haysbert.
Jean-Luc Van Damme a produit plus de cinq cents films publicitaires. Il s’est impliqué dans la co-production et la production de plus de cinquante courts et longs métrages. Une soif de passion, de rencontres, de musique et d’images, avec un taux de bonheur et de tragédie au-dessus des moyennes habituelles.
Au début de cette épopée, il y a l’entreprise qu’il a fondée : Banana Split.